*** French, Spanish and Italian versions below ***
We would like to express our deep concern about the situation of vulnerability and danger of death in which former Vice President Jorge Glas Espinel finds himself, given the inefficient handling of the health crisis by the Ecuadorian Government caused by COVID-19.
Although the coronavirus is true, it has unleashed a global crisis, which has paralyzed many countries by imposing a general closure against the spread of the disease. Ecuador is the second country in Latin America after Brazil to lead the number of those infected, that is, Ecuador is the one with the highest number of infections and deaths per capita in the entire region. Additionally, the health budget has been significantly reduced and consequently thousands of health workers, including doctors, nurses and assistants, have been dismissed, a situation that has been further aggravated by the repayment of nearly USD 1 billion of external debt.
There is no transparency in the official figures published by the Government of those infected and deceased due to the disease. According to the National Risk Management Secretariat, as of May 31, 2020, there are 39,098 confirmed cases and 3998 deaths. However, sources from the same government indicated that the deaths in Guayaquil alone in the first fifteen days of April were 6,703 deaths when the monthly average is approximately 2,000 deaths in that province. The causes of these additional deaths can be attributed to COVID -19.
The Coronavirus drama has also hit prisons. Due to his chronic and incurable diseases, Jorge Glas is immunosuppressive, making him an extremely vulnerable person. If he contracted COVID-19, Jorge Glas would simply perish. In this regard, Michelle Bachelet, the UN High Commissioner for Human Rights, called on the governments of the world to release prisoners who are not dangerous and vulnerable, due to the pandemic.
Bachelet said that there is a great risk that the disease affects the most vulnerable people, and therefore recommended that the authorities should look for ways to free those sick and older inmates. Along the same lines, he argued that states should also consider the release of prisoners who are not dangerous and “now more than ever, governments should release each and every person who is incarcerated without sufficient legal basis,” including political prisoners. and others detained for expressing critical or dissenting opinions.
Jorge Glas is part of all the fields mentioned by High Commissioner Bachelet: he is not a danger to society, he is a sick person with chronic and incurable ailments that make him vulnerable, he was sentenced without sufficient legal basis, he is a political prisoner who expressed opinions criticism of the current government. On March 31, 2020, the Inter-American Commission itself informed the States of the region that certain groups of people have a “greater risk of the advance of COVID-19”.
The IACHR expressly listed “the elderly, diabetics, hypertension, immunosuppressed patients, cancer patients, with autoimmune diseases, heart failure, and chronic kidney failure, among others.” The Commission also stated that “confinement, confinement or absolute solitary confinement cannot be justified under any circumstances.” Jorge Glas suffers from an autoimmune disease, in addition to high blood pressure, rheumatoid gastritis, and many other chronic ailments, which are verifiable, and he was recently detected with cardiac arrhythmia. All these ailments allow us to firmly affirm that Jorge Glas is a person who has an extreme risk of dying if he contracts COVID-19.
Additionally, the former vice president can avail himself of the prison benefit known as pre-freedom, established in articles 36 and following of the Regulations to the Code of Execution of Penalties and Social Rehabilitation, where it is stated that, for the granting of pre-freedom, inmates must have complied at least two fifths of the sentence imposed. Jorge Glas Espinel meets all the other requirements, since he has shown excellent conduct, has carried out studies, and is not immersed in any impediment.
Due to all the above arguments, we ask the competent authorities to release Jorge Glas to avoid another possible tragic outcome due to Covid 19 and to comply with the basic human right granted by the Constitution: the inviolability of human life.
*** FR ***
Nous tenons à exprimer notre profonde inquiétude face à la situation d’extrême vulnérabilité dans laquelle est plongé l’ex-vice-président Jorge Glas Espinel, qui se trouve en ce moment en danger de mort en raison de la mauvaise gestion de la crise sanitaire du Covid-19 par le gouvernement équatorien.
Si le coronavirus a déclenché une crise mondiale et paralysé de nombreux pays obligés d’imposer des mesures de confinement pour freiner la propagation de la maladie, l’Équateur est le deuxième pays d’Amérique latine à compter le plus grand nombre de personnes contaminées après le Brésil. Ainsi, l’Équateur est même le pays dont le nombre de contaminations et de décès rapporté à la population est le plus élevé de toute la région. En outre, suite aux coupes claires effectuées dans le budget de la santé, des milliers de professionnels de santé, parmi lesquels des médecins, des infirmiers et des aides-soignants, ont été licenciés, une situation qui a été encore aggravée par le remboursement d’un montant de près de 1 milliard de dollars au titre de la dette extérieure.
Les chiffres publiés par le gouvernement sur le nombre de personnes contaminées et décédées à cause de la maladie manquent totalement de transparence. D’après le Secrétariat d’État à la gestion des risques, au 31 mai 2020, le bilan des contaminations s’élevait à 39 098 cas confirmés, pour 3 998 décès. Or, certaines sources du gouvernement lui-même signalent que la seule province de Guayaquil a enregistré 6 703 décès sur les deux premières semaines d’avril, alors que cette province compte en moyenne 2000 décès par mois habituellement. Les décès supplémentaires sont très probablement liés au Covid-19.
Le drame du coronavirus a également touché les prisons. En raison de maladies chroniques et incurables, Jorge Glas est immunodéprimé, ce qui en fait une personne extrêmement vulnérable. S’il contractait le Covid-19, Jorge Glas mourrait sans aucun doute. À cet égard, Michelle Bachelet, Haute Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a demandé aux gouvernements du monde entier de libérer les détenus les moins dangereux et les plus vulnérables suite à la pandémie.
Rappelant que le risque que la maladie touche des personnes vulnérables était important, Michelle Bachelet a recommandé aux autorités de rechercher des solutions pour permettre la libération des détenus malades et âgés. Elle a également invité les États à envisager la libération des détenus les moins dangereux et « aujourd’hui plus que jamais, à libérer toutes les personnes dont l’emprisonnement ne repose sur aucune base juridique suffisante », ce qui inclut les prisonniers politiques et toutes les personnes arrêtées pour avoir exprimé une opinion critique ou divergente.
Jorge Glas remplit tous les critères évoqués par la Haute-Commissaire Bachelet : il ne représente aucun danger pour la société, il s’agit d’une personne malade atteinte de pathologies chroniques et incurables qui le rendent vulnérable, sa condamnation ne repose sur aucune base juridique solide et c’est un prisonnier politique qui a exprimé des critiques envers le gouvernement actuel. Le 31 mars 2020, la Commission interaméricaine des droits de l’homme a elle-même rappelé aux États de la région que certaines personnes étaient exposées à un « risque plus important face à la propagation du Covid-19 ».
La CIDH a expressément cité les « personnes âgées, diabétiques, souffrant d’hypertension et les patients immunodéprimés, atteints de cancer, de maladies autoimmunes, d’insuffisance cardiaque ou rénale chronique entre autres ». La Commission a par ailleurs souligné que « rien ne pouvait justifier l’enfermement, le confinement ou l’isolement total ». Jorge Glas souffre d’une maladie auto-immune, d’hypertension artérielle, de gastrite rhumatoïde, et d’une multitude d’autres pathologies auto-immunes vérifiables. Une arythmie cardiaque lui a par ailleurs été récemment diagnostiquée. Toutes ces affections permettent d’affirmer avec la plus grande fermeté qu’en cas de contamination par le coronavirus, Jorge Glas serait exposé à un danger de mort extrême.
Par ailleurs, l’ex-vice-président pourrait bénéficier d’un régime de pré-liberté tel que celui établi par les articles 36 et suivants du Règlement relatif au code d’application des peines et de réinsertion sociale, où il est stipulé que, pour que la pré-liberté soit accordée, les détenus doivent avoir accompli les deux cinquièmes de leur peine. Jorge Glas Espinel remplit également toutes les autres conditions dans la mesure où il a fait preuve d’une conduite irréprochable, qu’il a suivi des études et qu’aucun obstacle ne s’oppose à cette mesure.
En raison de tous les arguments ci-dessus, nous demandons aux autorités compétentes de libérer Jorge Glas afin d’éviter une autre issue tragique possible due au Covid 19 et de respecter le droit humain fondamental accordé par la Constitution : l’inviolabilité de la vie humaine.
*** ES ***
Queremos expresar nuestra profunda preocupación por la situación de vulnerabilidad y peligro de muerte en que se encuentra el ex vicepresidente Jorge Glas Espinel, dado el ineficiente manejo de la crisis sanitaria por parte del Gobierno ecuatoriano producida por el COVID-19.
Si bien es cierto el coronavirus ha desatado una crisis global, que ha paralizado a muchos países al imponerse un encierro generalizado contra la expansión de la enfermedad. Ecuador es el segundo país de Latinoamérica después de Brasil en encabezar el número de contagiados, es decir Ecuador es el que tiene más contagios y defunciones per cápita de toda la región. Adicionalmente se ha reducido de manera importante el presupuesto de salud y en consecuencia se ha despedido a miles de trabajadores de la salud, entre médicos, enfermeras y auxiliares, situación que se ha agravado más por el repago de cerca de USD 1.000 millones de deuda externa.
No existe transparencia en las cifras oficiales publicadas por el Gobierno de infectados y fallecidos a causa de la enfermedad. Según la Secretaría Nacional del Gestión de Riesgos al 31 de mayo de 2020 hay 39.098 casos confirmados y 3998 fallecidos. Sin embargo, fuentes del mismo gobierno señalaron que los muertos solamente en Guayaquil los primeros quince días de abril se registraron 6.703 fallecidos cuando el promedio mensual es de aproximadamente 2.000 muertos en esa provincia. Las causas de estos decesos adicionales pueden atribuirse a covid-19.
El drama del Coronavirus también ha golpeado a las cárceles. Por sus enfermedades crónicas e incurables, Jorge Glas es inmunodepresivo, lo que lo convierte en una persona en extremo vulnerable. De contraer COVID-19, Jorge Glas simplemente fallecería. Al respecto, Michelle Bachelet, Alta Comisionada para los Derechos Humanos de la ONU, pidió a los gobiernos del mundo liberar a presos poco peligrosos y a los vulnerables, debido a la pandemia.
Bachelet afirmó que hay un gran riesgo de que la enfermedad afecte a las personas más vulnerables, y por ello recomendó que las autoridades deben buscar formas para liberar a aquellos reos enfermos y a los más mayores. En la misma línea, sostuvo que los Estados deberían también considerar la liberación de los presos poco peligrosos y “ahora más que nunca, los gobiernos deberían liberar a todas y cada una de las personas que están encarceladas sin suficiente base legal”, incluyendo prisioneros políticos y otros detenidos por haber expresado opiniones críticas o disidentes.
Jorge Glas se enmarca en todos los campos mencionados por la Alta Comisionada Bachelet: no representa peligro para la sociedad, es una persona enferma con dolencias crónicas e incurables que lo hacen vulnerable, fue sentenciado sin suficiente base legal, es un preso político que expresó opiniones críticas al actual gobierno. El 31 de marzo de 2020, la propia Comisión Interamericana informó a los Estados de la región que ciertos grupos de personas tienen un “mayor riesgo ante el avance del COVID-19”.
La CIDH expresamente listó personas de riesgo a las “personas mayores, diabéticas, hipertensas, pacientes inmunosuprimidos, pacientes oncológicos, con enfermedades autoinmunes, insuficiencia cardíaca e insuficiencia renal crónica, entre otros”. La Comisión señaló, además, que “bajo ningún motivo el encierro, confinamiento o la incomunicación absoluta” pueden justificarse.
Jorge Glas padece una enfermedad autoinmune, además de hipertensión arterial, gastritis reumatoidea, y muchas otras dolencias crónicas, las cuales son verificables, y recientemente se le detectó arritmia cardíaca. Todas estas dolencias permiten aseverar con firmeza que Jorge Glas es una persona que tiene un extremo riesgo de morir si contrae el COVID-19. Adicionalmente, el ex vicepresidente puede acogerse al beneficio penitenciario conocido como prelibertad, establecido en los artículos 36 y siguientes del Reglamento al Código de Ejecución de Penas y Rehabilitación Social, donde se señala que, para la concesión de la prelibertad, los internos deben haber cumplido cuando menos las dos quintas partes de la pena impuesta. Jorge Glas Espinel cumple con todos los demás requisitos, ya que, ha mostrado excelente conducta, ha realizado estudios, y no se encuentra inmerso en ningún impedimento.
Debido a todos los argumentos antes mencionados, pedimos a las autoridades competentes que liberen a Jorge Glas para evitar otro posible resultado trágico debido a Covid 19 y que cumplan con el derecho humano básico otorgados por la Constitución: la inviolabilidad de la vida humana.
*** IT ***
Vogliamo esprimere la nostra profonda preoccupazione per la situazione di vulnerabilità e pericolo di morte in cui si trova l’ex vicepresidente Jorge Glas Espinel, vista l’inefficiente gestione della crisi sanitaria causata da COVID-19 da parte del governo ecuadoriano.
E’ vero che il coronavirus ha scatenato una crisi globale che ha paralizzato molti Paesi imponendo una chiusura generale contro la diffusione della malattia. L’Ecuador è il secondo Paese dell’America Latina dopo il Brasile per numero di contagiati, ovvero l’Ecuador è quello con il più alto numero di contagi e decessi pro capite nell’intera regione. Inoltre, il bilancio del settore sanitario è stato significativamente ridotto e di conseguenza migliaia di operatori sanitari, tra cui medici, infermieri e assistenti, sono stati licenziati. Una situazione che è stata ulteriormente aggravata dal rimborso di quasi 1 miliardo di dollari di debito estero.
Non vi è trasparenza nei dati ufficiali pubblicati dal governo sui contagiati e deceduti a causa della malattia. Secondo la Segreteria Nazionale per la Gestione dei Rischi, al 31 maggio 2020 ci sono 39.098 casi confermati e 3998 decessi. Tuttavia, fonti dello stesso governo hanno indicato che nella sola Guayaquil nei primi quindici giorni di aprile ci sono stati 6.703 morti quando la media mensile è di circa 2.000 morti in quella provincia. Le cause di questi decessi aggiuntivi possono essere attribuite a Covid-19.
Il dramma del Coronavirus ha colpito anche le prigioni. A causa delle sue malattie croniche e incurabili, Jorge Glas è immuno-depresso, rendendolo una persona estremamente vulnerabile. Se contraesse il COVID-19, Jorge Glas sarebbe semplicemente morto. A questo proposito, Michelle Bachelet, Alto Commissario delle Nazioni Unite per i Diritti Umani, ha invitato i governi del mondo a liberare i detenuti che non sono pericolosi e sono vulnerabili, a causa della pandemia. Bachelet ha affermato che esiste un grande rischio che la malattia colpisca le persone più vulnerabili e ha pertanto raccomandato alle autorità di trovare i modi per liberare i detenuti malati e anziani.
Allo stesso modo, ha sostenuto che gli Stati dovrebbero anche considerare la liberazione di detenuti che non sono pericolosi e “ora più che mai, i governi dovrebbero rilasciare ogni persona incarcerata senza una base giuridica sufficiente”, compresi i prigionieri politici e altri detenuti per aver espresso opinioni critiche o dissenzienti. Jorge Glas fa parte di tutti i campi citati dall’Alto Commissario Bachelet: non è un pericolo per la società, è un malato con disturbi cronici e incurabili che lo rendono vulnerabile, è stato condannato senza una base giuridica sufficiente, è un prigioniero politico che ha espresso opinioni critiche sull’attuale governo.
Il 31 marzo 2020, la stessa Commissione Interamericana ha informato gli Stati della regione che alcuni gruppi di persone hanno “un rischio maggiore rispetto al COVID-19”. La CIDH ha espressamente elencato “anziani, diabetici, ipertesi, pazienti immunodepressi, malati di cancro, con malattie autoimmuni, insufficienza cardiaca e insufficienza renale cronica, tra gli altri”. Inoltre, la Commissione ha affermato che non possono essere giustificati “in nessuna circostanza la detenzione, l’isolamento o la non comunicazione assoluta”. Jorge Glas soffre di una malattia autoimmune, oltre a ipertensione arteriale, gastrite reumatoide e molti altri disturbi cronici, che sono verificabili, e recentemente è stato rilevata una aritmia cardiaca. Tutti questi disturbi ci consentono di affermare fermamente che Jorge Glas è una persona che ha un rischio estremo di morire se contrae il COVID-19.
Inoltre, l’ex vicepresidente può avvalersi del beneficio carcerario noto come pre-libertà, stabilito negli articoli 36 e seguenti del Regolamento del Codice di Esecuzione delle Pene e di riabilitazione sociale, dove si afferma che, per la concessione della pre-libertà, i detenuti devono aver scontato quando meno due quinti della pena inflitta. Jorge Glas Espinel soddisfa tutti gli altri requisiti, dal momento che ha dimostrato una condotta eccellente, ha svolto studi e non è ha alcun impedimento.
Per i motivi menzionati chiediamo alle autorità competetnti di liberare Jorge Glas ed evitare così un altro possibile trágico risultato a causa del Covid 19, rispettando l’inviolabilità della vita umana, diritto umano basilare consagrato nella Costituzione.